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.Arturo savait que ma stérilité était la malédiction de ma vie infinie.Il le savait, puisqu’il a ajouté :— Tu pourrais même avoir un enfant, Sita.CHAPITRE VFermement décidée à étudier le plan de la base militaire, j’y retourne vers minuit.Vêtue de noir de la tête aux pieds, je porte un Uzi en bandoulière, une paire de jumelles électroniques dans une main, et un compteur Geiger dans l’autre.Le bref épisode de la fluorescence de ma peau continue à me hanter, et j’en viens à me demander si les militaires ne sont pas en train de se livrer à de drôles d’expériences sur Joël – comme l’exposer à de mystérieuses radiations.J’ai décidé que le poste d’observation idéal pour étudier le plan de la base se trouve précisément au sommet de la colline qui a été creusée pour établir le camp.Pour arriver jusque-là-haut, il faut marcher assez longtemps.Ici, le terrain est carrément trop défoncé pour ma Jeep toute neuve.Tête baissée, j’avance d’un pas vif, comme le serpent mystique que j’incarne.L’envie féroce de planter mes dents dans le général que j’ai vu la nuit dernière ne m’a pas quittée.Ce type me rappelle Eddie Fender – pas le côté psychopathe et pervers, plutôt le délire mégalomaniaque.Le visage d’un homme peut être très éloquent.Et peut-être que j’ai aussi capté quelques-unes des pensées du général.Il veut se servir de Joël à des fins personnelles, pour devenir le maître du monde.Je ne sais pas où le Pentagone dégote ce genre de type…Installée au sommet de la colline, j’étudie chaque mètre carré de la base, méthodiquement, et je suis à nouveau frappée par la façon dont la sécurité est assurée.C’est un peu comme s’ils s’attendaient à être attaqués par des extraterrestres.Et tandis que j’observe tout ce qui se passe un peu plus bas, un Jet luisant, aux allures de missile, se pose sur la piste.Jamais je n’ai vu un avion pareil : à mon avis, ce truc vole à Mach 10 – l’équivalent de dix fois la vitesse du son – et je doute que le Congrès soit au courant de son existence.Le compteur Geiger indique que la radioactivité est ici trois fois supérieure à la normale, tout en restant en dessous du seuil critique.Etonnant.Le taux de radioactivité ne peut donc pas être tenue pour responsable de la luminosité de ma peau l’autre nuit.Mais le fait qu’il soit supérieur à la normale confirme bien qu’il y a des ogives nucléaires planquées quelque part dans le coin.Sans doute suis-je assise dessus : les militaires les ont vraisemblablement stockées dans des entrepôts souterrains creusés sous la colline.Aucun doute, la présence de souterrains est maintenant établie.Ebahie, j’assiste aux allers-retours des soldats et du matériel le long d’une voie ferrée miniature qui s’enfonce dans le flanc de la colline.Voilà comment la race humaine s’attire tout un tas d’ennuis : le danger que peuvent représenter les vampires n’est rien comparé à cette pure folie qui consiste à donner des sommes d’argent illimitées à des gens qui adorent faire des cachotteries et qui ont pleins de petits secrets.Qui emploient des physiciens, des chimistes, des spécialistes en génétique, adultes immatures qui, enfants, suppliaient Pandore d’ouvrir sa boîte à malice.Comment Andrew Kane s’est-il débrouillé pour réussir à reproduire partiellement les travaux d’Arturo Ivola ? Cette question continue de me hanter.D’autant que je n’arrive pas à imaginer un début d’explication.Plus bas, un véhicule tout-terrain a pris la direction de la colline.A son bord, les soldats fument des cigarettes et bavardent.L’aiguille de mon compteur Geiger, lui, vient de faire un bond en avant : le taux indiqué n’est pas assez élevé pour mettre en danger un organisme humain, niais il confirme que les gars en uniforme sont en contact avec des appareils thermonucléaires.Tout comme les représentants du gouvernement, je sais que le fameux dispositif de sécurité en vigueur en matière de nucléaire n’est qu’une énorme farce.Le Président des Etats-Unis n’est pas le seul à pouvoir déclencher la mise à feu d’une bombe atomique de fabrication américaine.En RFA, avant la chute du mur de Berlin, une telle responsabilité, concernant de petites bombes à neutrons, incombait souvent à un lieutenant.Actuellement, tous les capitaines de sous-marins nucléaires appartenant à l’U.S.Navy ont le droit de balancer leurs missiles sans avoir besoin de recourir à la boîte noire présidentielle et aux codes secrets.La raison invoquée ? Si le pays est attaqué, le Président court le risque d’être parmi les premières victimes, et les capitaines de sous-marins nucléaires peuvent être amenés à appuyer sur le bouton à sa place.Une perspective qui me donne la chair de poule.Si le général le souhaite, il dispose de l’autorité nécessaire pour lancer ses missiles nucléaires.C’est bon à savoir.Ayant fini mes relevés du plan de la base, je suis en train de m’en retourner vers ma Jeep quand je remarque que mes jambes sont redevenues luminescentes, tout comme mes bras et mes mains.Une fois de plus, chaque centimètre carré de peau exposé à l’air luit faiblement, produisant une espèce de fluorescence semblable à celle de la lune – ce qui n’est pas conseillé dans une base militaire top-secrète.Je n’en suis que plus facilement repérable [ Pobierz całość w formacie PDF ]
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.Arturo savait que ma stérilité était la malédiction de ma vie infinie.Il le savait, puisqu’il a ajouté :— Tu pourrais même avoir un enfant, Sita.CHAPITRE VFermement décidée à étudier le plan de la base militaire, j’y retourne vers minuit.Vêtue de noir de la tête aux pieds, je porte un Uzi en bandoulière, une paire de jumelles électroniques dans une main, et un compteur Geiger dans l’autre.Le bref épisode de la fluorescence de ma peau continue à me hanter, et j’en viens à me demander si les militaires ne sont pas en train de se livrer à de drôles d’expériences sur Joël – comme l’exposer à de mystérieuses radiations.J’ai décidé que le poste d’observation idéal pour étudier le plan de la base se trouve précisément au sommet de la colline qui a été creusée pour établir le camp.Pour arriver jusque-là-haut, il faut marcher assez longtemps.Ici, le terrain est carrément trop défoncé pour ma Jeep toute neuve.Tête baissée, j’avance d’un pas vif, comme le serpent mystique que j’incarne.L’envie féroce de planter mes dents dans le général que j’ai vu la nuit dernière ne m’a pas quittée.Ce type me rappelle Eddie Fender – pas le côté psychopathe et pervers, plutôt le délire mégalomaniaque.Le visage d’un homme peut être très éloquent.Et peut-être que j’ai aussi capté quelques-unes des pensées du général.Il veut se servir de Joël à des fins personnelles, pour devenir le maître du monde.Je ne sais pas où le Pentagone dégote ce genre de type…Installée au sommet de la colline, j’étudie chaque mètre carré de la base, méthodiquement, et je suis à nouveau frappée par la façon dont la sécurité est assurée.C’est un peu comme s’ils s’attendaient à être attaqués par des extraterrestres.Et tandis que j’observe tout ce qui se passe un peu plus bas, un Jet luisant, aux allures de missile, se pose sur la piste.Jamais je n’ai vu un avion pareil : à mon avis, ce truc vole à Mach 10 – l’équivalent de dix fois la vitesse du son – et je doute que le Congrès soit au courant de son existence.Le compteur Geiger indique que la radioactivité est ici trois fois supérieure à la normale, tout en restant en dessous du seuil critique.Etonnant.Le taux de radioactivité ne peut donc pas être tenue pour responsable de la luminosité de ma peau l’autre nuit.Mais le fait qu’il soit supérieur à la normale confirme bien qu’il y a des ogives nucléaires planquées quelque part dans le coin.Sans doute suis-je assise dessus : les militaires les ont vraisemblablement stockées dans des entrepôts souterrains creusés sous la colline.Aucun doute, la présence de souterrains est maintenant établie.Ebahie, j’assiste aux allers-retours des soldats et du matériel le long d’une voie ferrée miniature qui s’enfonce dans le flanc de la colline.Voilà comment la race humaine s’attire tout un tas d’ennuis : le danger que peuvent représenter les vampires n’est rien comparé à cette pure folie qui consiste à donner des sommes d’argent illimitées à des gens qui adorent faire des cachotteries et qui ont pleins de petits secrets.Qui emploient des physiciens, des chimistes, des spécialistes en génétique, adultes immatures qui, enfants, suppliaient Pandore d’ouvrir sa boîte à malice.Comment Andrew Kane s’est-il débrouillé pour réussir à reproduire partiellement les travaux d’Arturo Ivola ? Cette question continue de me hanter.D’autant que je n’arrive pas à imaginer un début d’explication.Plus bas, un véhicule tout-terrain a pris la direction de la colline.A son bord, les soldats fument des cigarettes et bavardent.L’aiguille de mon compteur Geiger, lui, vient de faire un bond en avant : le taux indiqué n’est pas assez élevé pour mettre en danger un organisme humain, niais il confirme que les gars en uniforme sont en contact avec des appareils thermonucléaires.Tout comme les représentants du gouvernement, je sais que le fameux dispositif de sécurité en vigueur en matière de nucléaire n’est qu’une énorme farce.Le Président des Etats-Unis n’est pas le seul à pouvoir déclencher la mise à feu d’une bombe atomique de fabrication américaine.En RFA, avant la chute du mur de Berlin, une telle responsabilité, concernant de petites bombes à neutrons, incombait souvent à un lieutenant.Actuellement, tous les capitaines de sous-marins nucléaires appartenant à l’U.S.Navy ont le droit de balancer leurs missiles sans avoir besoin de recourir à la boîte noire présidentielle et aux codes secrets.La raison invoquée ? Si le pays est attaqué, le Président court le risque d’être parmi les premières victimes, et les capitaines de sous-marins nucléaires peuvent être amenés à appuyer sur le bouton à sa place.Une perspective qui me donne la chair de poule.Si le général le souhaite, il dispose de l’autorité nécessaire pour lancer ses missiles nucléaires.C’est bon à savoir.Ayant fini mes relevés du plan de la base, je suis en train de m’en retourner vers ma Jeep quand je remarque que mes jambes sont redevenues luminescentes, tout comme mes bras et mes mains.Une fois de plus, chaque centimètre carré de peau exposé à l’air luit faiblement, produisant une espèce de fluorescence semblable à celle de la lune – ce qui n’est pas conseillé dans une base militaire top-secrète.Je n’en suis que plus facilement repérable [ Pobierz całość w formacie PDF ]